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N.Sarkozy et une France sous emprise

28/02/2009

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C’est essentiellement dans les situations de crise qu’émergent les gourous et les dictateurs qui peuvent alors exercer leur folie dans la folie du moment.

Et pourquoi ?

Parce que c’est toujours par nos névroses et nos fractures qu’on se rencontre et que cette étrange valse à deux temps entre ceux qui ont peur de mourir et ceux qui se croient immortels, peut alors balancer son tempo : un deux, un deux, pas de l’oie à portée d’yeux…

Les hommes en difficulté cherchent toujours des causalités divines au chaos de l’histoire, de leur histoire, et ainsi que des enfants effrayés ils réclament sur terre ce qui serait de Dieu et de cette omnipotence qui pourrait les sauver.

D’abord comprendre pourquoi N.Sarkozy concentre tous les pouvoirs de décision entre ses mains :

“Concentrer” d’après le dictionnaire : camps de concentration où l’on regroupe les déportés et les prisonniers de guerre ; regroupement et fusion destinés à lutter plus efficacement contre la concurrence…etc.

Savoir ce que N.Sarkozy cherche à contrôler ou contrôle déjà :

- Les médias presses et assimilés

Thales group (économie et armée-défense)

L’état en contrôle 27%, Dassault 26 %, le reste est réparti entre des actionnaires divers. La direction de groupe, affolée, relate que des accords plus ou moins secrets se nouent entre N.Sarkozy et Dassault, et que l’Etat Français donnerait pouvoir à Dassault de ses 26% de décision, arguant qu’il n’est pas formé pour gérer ce genre de groupe.

Ce qui, en dehors d’être caricaturalement en opposition avec l’idée d’une nouvelle morale du capitalisme, permettra surtout à N. Sarkozy de bénéficier de « l’amicale bienveillance » des médias presses et assimilés de Dassault.

L’économie Française et les Français :

La mise en place à la tête d’une nouvelle grande banque nationale (la nommer populaire est d’ores et déjà une insulte aux Français) de François Pérol l’un des siens, lui permettrait de maîtriser l’économie nationale, mais surtout ces Français qui y auront un compte, la majorité laborieuse, qu’il tiendra ensuite à portée de mains, par communication plus ou moins subliminale, une main sur le cœur et l’autre derrière le dos, pourvue d’un bâton.

L’économie internationale avec la mise en place de Dsk au FMI.

Les régions bientôt découpées et accouplées selon ses besoins électoraux

(Le Poitou Charente et S.Royal avec sont destinés à disparaître).

L’audiovisuel avec la mainmise sur le CSA. Pardonne-moi Christine, ma jolie Kelly, pour te connaître je te sais adorable et humaine et tout et tout, mais, mais ta nomination au CSA est un pied de nez à l’audiovisuel puisque tu as écrit le livre de François Fillon paru il y a quelques mois et que par lien tu es donc aujourd’hui attachée au pouvoir et au gouvernement.

Je ne parlerai même plus de la justice muselée, des juges d’instructions écartés, des enfants de 13 ans susceptibles d’être emprisonnés, des universités bientôt sans accès aux plus modestes….

La liste des secteurs noyautés au profit de Nicolas Sarkozy ne cesse de s’allonger dangereusement ainsi que les iniquités et les injustices.

Mais si N.Sarkozy récupère à son profit tous les grands leviers de manipulations : médias et communications, audiovisuel, économie, territoires et justice, que restera-t-il d’ici 2012, de décisions, de choix et d’arbitrages aux Français emprisonnés sur leurs bases et sous l’emprise d’un chef de l’Etat dont la belle intelligence semble s’être pris les pieds dans les tapis de la gloire. Qui confond à l’évidence sa vie et celle de la France qu’il s’est octroyée comme un joujou réparateur à ses problématiques existentielles, qui parfois d’ailleurs le rendent si touchant.

Sauf que l’histoire est jalonnée de ces tribuns qui ont mené leurs pays à la perte.

Il nous faudrait toujours réétudier l’histoire, cette histoire constamment recommencée, les mêmes pratiques ayant les mêmes succès, à croire que nous ne saurons jamais faire notre miel de l’expérience passée, qu’il faut que quelque chose de douloureux survienne pour qu’alors et seulement on en envisage les bienfaits, avant d’ailleurs de les oublier au premier bonheur, comme si la douleur était plus apte à défricher. Plus mordante dans l’adversité. Plus efficace.

Ce matin malgré moi j’ai repensé au film de Chaplin « le dictateur ». À cette image d’Hitler jouant avec un ballon. Le monde en fait…

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