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A César ce qui est à César et aux Palestiniens la rupture de la trève.

29/12/2008

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La guerre tonne sur Gaza. La guerre fait des victimes. La guerre tue. Et c’est à chaque fois comme une révélation que les médias véhiculent. Nombre de morts, corps destructurés éparpillés et sanglants qui nous renvoyant à nos peurs, nous embrouillent la pensée. Soudain devenus manichéens par le seul fait de compter les morts, et investis de je ne sais quels pouvoirs, nous nous permettons alors de dire “pauvres palestiniens” avec des regards insidieux du côtés d’Israël, cet immense petit pays capable de braver la morale consuensuelle et internationale qui veut qu’on protège les faibles contre les forts. Ce à quoi nous ne pouvons qu’adhérer, à condition toutefois de savoir vraiment qui sont les bons et qui sont les méchants. Si tant est que ce soit ainsi qu’il faille séparer le genre humain. Si tant est que nous sachions le faire. Il faudrait pour cela lire ou relire “par delà le bien et le mal”, ou peut-être simplement voir, entendre, écouter, sentir. Mais voilà, trop d’images et d’informations partiales, pas assez de connaissances et de réflexions. Pas assez d’honnêteté sans laquelle aucune ligne de force ne peut se dessiner. L’économie du monde s’est écroûlée et ceux-là même qui en ont été les prédateurs, prennent aujourd’hui le train en marche et fustigent “les profiteurs qui ont profité”. Le Fmi se propose régulateur financier, alors qu’il a ces dernières années été à la solde des pays nantis, étranglant les pays qu’il devait soutenir. Pour exemple et récemment, il a réduit le Mali à la famine. Ainsi va la cruche à l’eau et les hommes vers des guerres dont le plus méchant n’est pas forcément celui qu’on croit. Le peuple Palestinien est depuis longtemps utilisé comme levier par certains pays arabes et par les islamistes, mais l’on ne nous montre que la partie immergée de l’iceberg… Le Moyen Orient est une poudrière d’où viendront sans doute des guerres plus planétaires, par le jeu des accords et des cultures aussi, mais en attendant qu’un crétin sur les ondes d’une radio nationale nous annonce “une petite guerre nucléaire” entre le foot et le loto, la détresse qui nous tient devant les morts de Gaza est évidemment issue de la peur de notre propre mort sous les coups d’un terrorisme qui pourrait nous atteindre n’importe où. Les Israëliens ne sont pas des terroristes, alors que les palestiniens sont les bras armés des islamistes. Les premiers ne posent pas de bombes dans les aéroports ou ailleurs, les seconds oui. On peut déplorer leur utilisation par des assoiffés de pouvoir, on peut les plaindre, et vraiment je les plains, certains d’entre eux ne connaissent que les camps, la pauvreté, la misère, mais ils ne faut pas se tromper de guerres, d’autant qu’il y a des combats douteux. Alors dans un monde ou les exactions sont choses communes et où “mensonge mon amour” est le jeu le plus vendu sur terre, redonnons à César ce qui est à César et aux Palestiniens les premières roquettes et la rupture de la trève. Et vraiment parce qu’aujourd’hui j’en ai plus qu’assez des cours de récréations, j’ai envie de dire aux hommes, mais arrêtez donc de jouer à “Tarzan, moi Tarzan aussi”. Jamais les filles font des trucs pareils. Bon. Je l’ai dit. Mais pour rire, mais quand même…

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